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Travailler en sécurité pendant les vacances

Travailler en sécurité pendant les vacances

89 personnes ont réagi à notre fausse petite annonce de travail, publiée sur Internet par un mystérieux Zbigniew.
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89 personnes ont réagi à notre fausse petite annonce de travail, publiée sur Internet par un mystérieux Zbigniew.

Chaque année des dizaines de propositions de ce genre sont publiées sur le réseau et, comme le montre notre expérience, les naïfs ne manquent pas. Bien que la conscience des dangers augmente, les Polonais continuent à succomber aux pratiques des employeurs escrocs et, parfois même, deviennent victimes de la traite d’êtres humains.

Le mystérieux Zbigniew s’est de nouveau manifesté juste avant les vacances. Comme il y a trois ans, il n’a précisé ni son adresse, ni son numéro de téléphone et il propose 1700 EUR par mois pour un travail en Allemagne sans poser pratiquement aucune exigence, même la connaissance de l’allemand n’est pas requise.

– Il y a toujours, en Pologne, un certain nombre de personnes qui, face à un projet de travail à l’étranger, ne sont pas à même d’assurer leur sécurité. Des offres de travail présentent une grande tentation et, en même temps, sont source de sérieux risques, voire problèmes. Le travail au noir, au lieu de devenir de plus en plus marginal, prend de l’ampleur – lance un avertissement Celina Adamek d’ATERIMA MED.

Une proie facile

L’annonce publiée par Zbigniew W. a recueilli 176 réactions, entre autres, sur les sites locaux d’annonces et sur Facebook. 89 personnes parmi celles qui y ont réagi, ont été intéressées par l’offre et 12 ont déclaré être partantes tout de suite. Il est choquant de voir que 10 personnes aient communiqué par e-mail toutes leurs données personnelles, entre autres, prénom, nom, numéro de téléphone, date et lieu de naissance. 

– Souvent, il nous est difficile de concevoir que quelqu’un puisse nous escroquer. Nous avons l’impression que cela n’arrive que dans un film – dit Magdalena Lasota, sociologue à l’Association PoMOC. – Avant de partir à l’étranger, il faut bien vérifier non seulement à qui nous avons affaire, à qui nous parlons, où nous partons, ce que nous signons mais, aussi, quelle est la loi en vigueur dans le pays considéré et où chercher de l’aide si quelque chose de mauvais nous arrive – ajoute-t-elle.

Plus conscients

Heureusement, les gens deviennent de plus en plus conscients des risques. C’est déjà une seconde expérience faite par ATERIMA MED et l’Association PoMOC. La première année – en 2014 – 378 personnes ont répondu à l’annonce fictive, 49 candidats ont demandé des informations supplémentaires et seulement 4 personnes qui ont considéré, dès le début, cette annonce comme suspecte, ont décidé – malgré tout, d’accepter l’emploi proposé (pour plus de résultats de 2014). Cette année, la situation se présente différemment.

A l’approche des vacances, la campagne « Travailler en sécurité à l’étranger » a été lancée une nouvelle fois. Elle vise à sensibiliser le public sur la problématique de la traite des êtres humains. Sur le site de la campagne www.bezpieczny-wyjazd.euest publié, entre autre, un guide « Ne devez pas une victime », qui, explique, étape par étape, où chercher un travail à l’étranger qui ne présente pas de risque et qui contient des indications utiles pour les personnes désireuses de travailler à l’étranger.

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